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Le véritable rôle de l’acheteur : un plongeon sous la surface de l’iceberg

iceberg

Ce que l’on ne voit pas dans le métier d’acheteur

Dans l’imaginaire collectif, l’acheteur est souvent perçu comme un négociateur avisé, celui ou celle qui compare des offres, choisit le meilleur fournisseur, et signe les contrats avec un sourire satisfait. Une fonction stratégique, certes, mais simplifiée à l’extrême. Pourtant, cette image ne représente que la partie émergée de l’iceberg. En réalité, le quotidien d’un acheteur est bien plus complexe, parsemé de tâches invisibles, souvent chronophages et sous-estimées. 

Entre gestion des risques, conformité RSE, traçabilité des achats hors production, et pression constante pour optimiser les coûts, les acheteurs doivent jongler avec une multitude de missions aux enjeux cruciaux. Ce sont précisément ces tâches « immergées » que nous mettons en lumière aujourd’hui.  

Et si, au lieu de se laisser submerger, les acheteurs pouvaient reprendre le contrôle ? C’est tout l’enjeu du dernier webinaire Unite, qui propose des pistes concrètes pour gagner du temps et recentrer les équipes achats sur ce qui compte vraiment. 

 

État des lieux : Une fonction stratégique, un quotidien opérationnel épuisant 

La fonction achat a considérablement évolué ces dernières années. Longtemps cantonnée à la négociation des prix et au sourcing, elle est désormais au cœur des enjeux stratégiques des entreprises : gestion des coûts d’achats indirects, réduction des risques fournisseurs, conformité réglementaire, RSE, automatisation des processus Procure-to-Pay (P2P)… 

Et pourtant, malgré cette montée en puissance, les acheteurs passent encore trop de temps sur des tâches à faible valeur ajoutée comme saisir manuellement des données fournisseurs, gérer des exceptions logistiques, créer des comptes dans des ERP rigides, réconcilier des factures erronées ou encore traquer des achats non-autorisés dans des catalogues hors cadre. 

Selon une étude menée par The Hackett Group, jusqu’à 65 % du temps des acheteurs est consacré à des activités non stratégiques. Une réalité qui freine l’efficacité des services achats et limite leur impact sur la performance globale de l’entreprise. 

L’iceberg des achats  

Partie émergée : les tâches visibles 

  • Sourcing : identifier des fournisseurs, comparer les offres. 

  • Négociation : obtenir les meilleurs prix, conclure des accords. 

Des missions connues, valorisées, mais qui ne représentent qu’une infime partie du quotidien

Partie immergée : les vraies batailles 

  • Sélection rigoureuse des fournisseurs : au-delà du prix, il faut évaluer la fiabilité, les certifications, la capacité logistique. 

  • Conformité RSE, qualité et audits : garantir que chaque fournisseur respecte les normes légales, éthiques et environnementales. 

  • Création des comptes fournisseurs et gestion des contrats : un cauchemar administratif dans bien des organisations. 

  • Reporting, gestion des coûts et analyse des dépenses : souvent fragmentés, avec des outils peu compatibles entre eux. 

  • Traçabilité des achats non référencés (ou achats sauvages) : un véritable trou noir budgétaire. 

  • Problèmes logistiques et retards : dont les conséquences impactent toute la chaîne de valeur. 

  • Gestion des risques : qu’ils soient financiers, réglementaires ou opérationnels. 

Ces tâches sont bien réelles, essentielles, mais invisibles. Elles pèsent lourdement sur le quotidien des acheteurs et consomment un temps précieux. 

iceberg achats Unite
Unite - Iceberg des achats

Pourquoi cette complexité est devenue la norme 

Cette surcharge opérationnelle n’est pas un hasard. Elle est le résultat d’un empilement de pratiques et d’outils développés sans vision d’ensemble, souvent en réaction à une urgence : 

  • Des processus construits autour d’ERP rigides, peu adaptés à la souplesse requise pour les achats indirects. 

  • Une organisation en silos, où les services passent commande sans coordination ni visibilité globale. 

  • Des panels fournisseurs qui explosent, faute de gouvernance ou de consolidation efficace. 

  • Des exigences réglementaires et RSE de plus en plus strictes, qui alourdissent les contrôles et les validations. 

Résultat ? Des acheteurs qui passent plus de temps à « gérer » qu’à « piloter ». 

 

Quelles actions concrètes peuvent être mises en place immédiatement, même sans digitalisation ? 

Bien sûr, tout le monde n’a pas encore entamé une démarche de digitalisation. Cela ne signifie pas qu’aucune amélioration n’est possible. Voici des leviers activables dès aujourd’hui, sans investissement technologique lourd : 

1. Cartographier les achats indirects pour reprendre le contrôle 

Il est impossible d’optimiser ce qu’on ne mesure pas. Commencez par : 

  • Identifier les catégories d’achats indirects, 

  • Répertorier les fournisseurs actifs, 

  • Quantifier les volumes et les dépenses associées. 

Même une analyse simple sur Excel peut déjà faire apparaître des doublons, des fournisseurs inactifs ou non référencés. 

2. Limiter les fournisseurs hors contrat 

Les achats sauvages ou non référencés sont une source majeure de coûts cachés et de risques. Il est possible de : 

  • Mettre en place une liste blanche de fournisseurs préférentiels

  • Demander aux services de passer par un point de contact achats pour toute demande > 500 €, 

  • Bloquer les demandes via e-mail ou téléphone sans bon de commande. 

3. Standardiser les demandes internes 

Souvent, les achats indirects deviennent chronophages car chaque demande est unique, non formatée, ou mal formulée. Proposez : 

  • Un modèle de brief achat pour cadrer les besoins, 

  • Une grille d’évaluation fournisseur à remplir par les demandeurs, 

  • Un tableau de suivi partagé pour les commandes. 

4. Formaliser les processus d’approvisionnement 

Même sans outil numérique, il est possible de documenter les grandes étapes du processus d’achat : 

  • Validation du besoin, 

  • Recherche fournisseur, 

  • Demande de devis, 

  • Sélection et validation, 

  • Commande, réception, facture. 

En rendant ce processus visible, vous réduisez les zones d’ombre… et les erreurs. 

5. Mettre en place des indicateurs simples 

Sans tomber dans l’usine à gaz, vous pouvez suivre quelques KPIs manuellement : 

  • Taux d’achats hors contrat, 

  • Nombre de fournisseurs actifs sur le dernier trimestre, 

  • Délai moyen entre demande et commande, 

  • Nombre de litiges par fournisseur. 

 

Et ensuite ? La digitalisation comme accélérateur de performance 

Toutes les pistes évoquées ci-dessus sont précieuses et permettent de remettre de l’ordre. Mais elles trouvent rapidement leurs limites en termes de scalabilité, de fiabilité et de temps de traitement. 

C’est ici qu’intervient la digitalisation des achats indirects. Non pas comme une solution miracle, mais comme un levier de simplification, d’automatisation et de recentrage stratégique. 

Sortir la tête de l’eau : digitaliser pour recentrer les acheteurs sur leur valeur 

Face à cette réalité, une évidence s’impose : les acheteurs doivent être soutenus par des outils adaptés pour se libérer des tâches chronophages

La plateforme Unite : un levier de transformation pour les achats indirects 

Unite propose une plateforme d’achats indirects centralisée, connectée à vos outils existants, qui agit comme un créditeur unique pour simplifier l’ensemble du processus. 

homme assis derrière un ordinateur

Webinaire à la demande

Optimisez vos achats indirects : gagnez du temps et maîtrisez vos coûts !

Accédez au replay de notre webinaire pour découvrir des pistes d'optimisation pour vos processus d'achats indirects.

Le métier d’acheteur mérite mieux qu’une gestion en apnée 

Le rôle des acheteurs est plus stratégique que jamais. Mais sans outils adaptés, leur quotidien reste dominé par des tâches invisibles, frustrantes et peu valorisées. Il est temps de réduire la charge administrative, centraliser les achats indirects, et sécuriser les processus

Avec Unite, reprenez la main sur vos achats indirects et libérez le potentiel de vos équipes. 

Consultante Unite

Unite

Un écosystème unique pour tous vos besoins en achats indirects, des procédures standardisées et la facturation simplifiée. En plus du gain de temps et de coûts, les reportings disponibles sur la plateforme vous permettent d’analyser facilement vos données pour donner la priorité à votre approvisionnement et vos stratégies d'achats.

Découvrez comment nous contribuons à répondre aux enjeux de votre secteur.

FAQ – L’iceberg des achats et l’optimisation des achats indirects

  • Une mauvaise gestion des achats indirects peut générer :
  • Des coûts d’approvisionnement inutiles (achats hors contrat, doublons),
  • Une perte de visibilité sur les dépenses,
  • Des risques réglementaires ou contractuels,
  • Un alourdissement des processus internes (retards, litiges, erreurs),
  • Une mobilisation excessive des ressources achats sur des tâches à faible valeur.

En clair : un impact direct sur la rentabilité, la conformité, et la productivité de l’entreprise.

Même sans solution technologique, vous pouvez :

  • Cartographier vos achats indirects,
  • Réduire le nombre de fournisseurs actifs,
  • Créer un référentiel de fournisseurs validés,
  • Standardiser les demandes d’achat internes,
  • Documenter les étapes du processus,
  • Suivre quelques KPIs clés (ex. : taux d’achats hors contrat).

Ces actions permettent déjà de reprendre le contrôle et de poser les bases d’une future transformation digitale.

Parce qu’ils sont :

  • Fragmentés entre plusieurs équipes/services,
  • Moins encadrés que les achats directs,
  • Multiples et peu récurrents, donc difficiles à structurer,
  • Sources fréquentes de litiges et d’erreurs.

La digitalisation permet de centraliser, simplifier et standardiser leur traitement, ce qui améliore la performance globale du service achat tout en réduisant les risques.

Un créditeur unique est un intermédiaire de confiance qui vous permet de centraliser vos paiements fournisseurs tout en collaborant avec un large écosystème de partenaires. Cela :

  • Évite la multiplication des comptes fournisseurs,
  • Simplifie la comptabilité et les paiements,
  • Renforce le contrôle sur les fournisseurs référencés,
  • Réduit le temps de traitement administratif.

C’est une solution particulièrement efficace pour gérer les achats indirects dans des organisations multi-sites ou décentralisées.

  • Réduction des coûts d’approvisionnement (jusqu’à -15 à -25 % selon certaines études),
  • Diminution du temps de traitement des commandes,
  • Amélioration de la relation fournisseurs,
  • Renforcement de la conformité et de la traçabilité,
  • Hausse de la satisfaction des équipes internes (moins d’attente, plus de clarté),
  • Valorisation du rôle de l’acheteur dans l’organisation.